L’Association organise, environ une fois par année, une sortie de randonnée sur 2 jours destinée à tous les marcheurs qui fréquentent les sorties du vendredi et du mardi. Pour l’automne de 2024, les 28 et 29 septembre, la destination choisie était la Garde-Adhémar au sud de la Drôme. Ce village est connu de tous ceux qui empruntent l’autoroute A7 vers Lyon car perché sur un promontoire avancé sur la vallée du Rhône et visible de loin. Autrefois un village de garde de la route majeure de communication de la vallée du Rhône, c’est aujourd’hui un village avec un patrimoine notable typique de la région.
Benoît, un résident local très connaisseur du patrimoine et de l’histoire du coin, nous a accompagnés le long de la matinée du samedi 28. Il a commenté l’église et le patrimoine bâti du village et, dans la forêt environnante, les cuves lapidaires. Ces cuves, taillées à même la roche calcaire, et utilisées de l’antiquité au 19e siècle, servaient à fouler le raisin avant le transport du jus. Notre matinée s’est ensuite terminée au Val des Nymphes, endroit encaissé entre 2 sources. Ce site était un lieu d’un culte gallo-romain aux déesses mères, puis un village médiéval. Aujourd’hui il reste une belle chapelle romane.
Après le pique-nique à l’abri, nous avons repris le périple pour terminer au café de la place centrale de la Garde-Adémar. Le séjour au café fut court car le mistral soufflait et les boissons chaudes ne suffisaient pas à nous réchauffer.
En soirée du 28 septembre le repas de groupe était dans un bistrot de Saint-Restitut.
La randonnée du dimanche partait du petit village de Réauville. Du parking nous sommes arrivés directement sur le rocher de la Vierge, curieux piton rocheux résultant de l’érosion différentielle des calcaires de différentes densités. Du haut du rocher : joli panorama du Ventoux au Vercors et la région de Grignan. Mais le mistral, encore lui, soufflait assez fort et il a fallu se tenir aux gardes corps pour apprécier le paysage.
Par la suite, une marche d’environ 8 km nous amenait au Monastère de la Trappe d’Aiguebelle. Ce monastère a une longue histoire que notre guide Jocelyn nous a expliqué avant de nous accompagner pour la visite de l’abbatiale, où se déroulait l’une des huit messes quotidiennes, et du mémorial aux martyrs de Tibhirine.
Le vent était tombé et après le pique nique nous avons repris le chemin sur environ 8 km pour retrouver nos voitures.
Sur 2 journées de marche c’était un total d’environ 29 km et 650 m de dénivelé.
Chaque participant devait s’occuper de ses frais de déplacement, d’hébergement et de ravitaillement mais l’Association ne fait pas payer la participation aux randonnées et les animateurs sont tous des bénévoles.
Tous les participants ont remercié Jocelyn qui a tracé les chemins, effectué des repérages en amont, retrouvé le résident local pour nous accompagner à La Garde-Adhemar et commenté les différents sites et conduit le groupe au cours des 2 jours. Daniel, pour sa part, a veillé à la sécurité du groupe.
A quand la prochaine ??