Conférence : La guerre des deux mondes : vers un nouvel ordre international ?

Vendredi 17 novembre à 18h30, l’Aphyllanthe propose une nouvelle conférence présentée par l’ancien ambassadeur Gilles Chouraki, qui aura lieu exceptionnellement à la mairie d’Uzès, salle Malraux (salle des mariages).

Thème

La guerre des 2 mondes : vers un nouvel ordre international ?

Depuis 1945, le monde connaît un ordre fondé sur des principes, des institutions, des valeurs. Issu de 2 guerres mondiales et, dans une moindre mesure, de la guerre froide Occident-URSS, il porte la marque d’un ensemble civilisationnel, d’un « monde » : l’Occident.

Depuis plusieurs années, cet ordre est menacé par des États qui le contestent de manière de plus en plus radicale. Une confrontation s’est développée entre deux groupes d’États, deux « mondes » : les autocraties (au premier rang desquelles la Chine et la Russie), et les démocraties (notamment les États Unis et l’Europe).

Comment s’est développé ce conflit ? Quel est le rapport de forces entre les différents acteurs ? Quid des objectifs des États « révisionnistes » ? Quelle place pour les pays émergents par rapport aux « 2 mondes » ?

Ce sont les questions que cette conférence se propose d’aborder, avant de traiter des questions pour le futur : quelles perspectives d’évolution vers un nouvel ordre mondial, et pour quel ordre ? Quels atouts et quelles fragilités, pour les uns et les autres ?

Notice biographique Gilles Chouraqui

Gilles Chouraqui a suivi des études de droit, de science politique et de langues et civilisations orientales avant d’embrasser la carrière diplomatique. Dans ce cadre, il s’est notamment intéressé à des problématiques aussi diverses que les affaires asiatiques et européennes, le droit international de la mer ou la diplomatie culturelle.

Ses fonctions de diplomate l’ont amené à exercer dans des lieux aussi divers que Pékin, Londres, Hong-Kong, les Philippines, Strasbourg et la Principauté d’Andorre

Il a publié divers articles ( Revue Critique, etc.) ainsi qu’un essai «La mer confisquée» (Le Seuil, 1979).

Conférence gratuite, suivie d’un pot de l’amitié
Date et horaire : vendredi 17 nov. 18h30
Lieu : salle Malraux, mairie d’Uzès

Aigaliers s’offre une boîte à livres !

En concertation avec l‘Aphyllanthe, une boîte à livres très originale a été installée devant la mairie : Patrice Tassin, l’employé communal, a customisé une cave à vin qui remplit parfaitement cet office.

Il y a quelques temps déjà que l’Aphyllanthe avait installé une étagère à livres à l’entrée de la bibliothèque, pour des ouvrages en libre circulation. Mais l’idée de proposer un outil de lecture gratuite en libre service au plus grand nombre, indépendamment des horaires d’ouverture de la bibliothèque persistait.

Il fallait un contenant étanche et de dimensions modestes pour qu’il puisse se loger sous l’auvent à l’entrée la mairie. C’est Patrice qui a eu l’idée de récupérer une cave à vin et de la customiser pour en faire une boîte à livres. Un billot (toujours de récupération) a été installé en guise de piédestal et le tour est joué !

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Les lecteurs, usagers ou non de la bibliothèque,
remercient Patrice ainsi que la mairie,
dont le soutien à l’Aphyllanthe ne se dément pas.

A la recherche des plantes sauvages

Samedi 15 octobre, il faisait un peu moins chaud que les jours précédents ; c’était plus confortable pour une balade dans la nature accompagnée de Stéphanie Alexandre-Henry, pharmacienne et fine connaisseuse des plantes sauvages. En effet cela fait plus de 10 ans que Stéphanie accompagne des groupes à la découverte de la richesse de la flore gardoise. Cette fois, le but était de chercher des fruits sauvages de la garrigue.

Nous avons démarré au bord de la zone artisanale de Serviers-et-Labaume et après quelques pas nous sommes dans une zone humide en contrebas de la plaine du Lisson (ruisseau intermittent d’Aigaliers et Serviers).

inule visqueuse
inule visqueuse

Dès le départ nous observons l’inule visqueuse, une plante de plus en plus présente dans notre région depuis quelques années. Cette plante se voit à l’automne avec une profusion de fleurs jaunes de type aster sur des panicules dressées sur des tiges de 80 cm à 1 m. En fait la plante adore coloniser les terres dérangées, les friches et les bords de route. Stéphanie nous fait remarquer la plante en fleurs de même que la repousse très verte de la souche (sans doute grâce à la pluie – la seule – que nous avons eue vers le 15 septembre). Elle nous apprend aussi que la plante attire et héberge la mouche de l’olivier : à ne pas tolérer dans les oliveraies sous peine d’infestation.

Nous n’avons pas eu à marcher beaucoup pour découvrir autre chose : le poirier à feuille d’amandier pour commencer – poirier sauvage de la garrigue. Certains décident de goûter les fruits mais malgré un petit gout agréable de poire, ce fruit est très astringent donc pas comestible.

Ensuite c’est l’observation de l’armoise afin de la distinguer d’une autre plante très similaire (feuilles quasi identiques) et très allergisante – l’ambroisie. L’armoise se reconnaît surtout par ses hampes de fleurs incurvées vers le bas. Pour l’ambroisie, les hampes florales sont dressées à la verticale.

En poursuivant le chemin nous faisons la découverte :

  • d’un spécimen isolé de l’épilobe à grandes fleurs roses, vaguement similaire à l’œillet,
  • du févier d’Amérique, arbre avec de très grandes gousses et des épines extrêmement agressives sur le tronc et sur les branches,
  • du filaire, plein de fruits – des petites drupes (fruit charnu à noyau) bleues,
  • de l’odontite, plante presque invisible toute l’année sauf en automne avec ses petites fleurs jaunes,
  • de la lampourde glouteron, avec des fruits en forme de petites capsules, couverts de petites épines à bout replié qui s’accrochent façon velcro au passant pour voyager et se semer plus loin,
  • de la menthe aquatique, très très aromatique,
  • de la bugrane épineuse, dans la famille des pois et fèves,
  • des différents types de genévriers (cade, genévrier commun et genévrier de Phénicie, ce dernier, très toxique, et avec des écailles qui font penser au cèdre),
  • des genets (le genet scorpion et le genet d’Espagne),
  • et pour finir, du concombre d’âne.
concombre d'âne
concombre d’âne

Sur le spécimen observé de ce dernier, il y avait fleurs et fruits, sans doute à cause d’une remontée hors-saison. Le concombre, tout petit, non comestible mais très curieux, explose à maturité en projetant les graines jusqu’à 5 m. Heureusement nous n’avons pas été pris pour cible cette fois.

Un après-midi plein de découvertes en attendant la prochaine sortie au printemps !

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