Reportage sur le joli mois

Pour la dernière sortie botanique de la saison, Stéphanie nous a emmené au bord du Gardon près du pont de Saint-Chaptes. Compte tenu des pluies des jours précédents, le Gardon était « en eau » et nous n’avons pas pu nous promener partout car certains chemins étaient inondés. Mais nous avons toutefois pu faire de belles découvertes, très différentes de celles constatées pendant les sorties en garrigue sèche.

Pont de Saint-Chaptes
Acer negundo

Première surprise, le bord de l’eau est très colonisé par un érable que l’on ne voit pas couramment dans notre région – l’acer negundo. Ici l’arbre se plaît et se développe librement.

Autre observation : les peupliers larguent leurs graines dans un amas de coton connu sous le nom de bourre. Sur un étang tout proche, la bourre scintille à la surface de l’eau.

Bourre des peupliers sur l’étang

Le houblon, le cornouiller sanguin et le sureau noir prospèrent dans ces lieux humides. Les moustiques aussi il faut dire…
Plus communs, on a pu voir les samares du frêne, les fleurs de la robinia-faux acacia, de la chélidoine, quelques beaux spécimens de bouillon blanc (ou molène) et des aubépines.

Dans ce lieu humide, les orties, les allaires, les consoudes et autres plantes herbacées sont de grande taille par rapport à celles que l’on trouve dans la garrigue.
Une observation plus insolite a conclu la sortie : un beau spécimen de prunier de Briançon (prunus brigantina). Du moins c’est ce que PlantNet nous a affirmé, bien que certains penchaient plutôt sur le prunier myrobolan… Et nous sommes restés sur nos incertitudes.


Une belle sortie pour clore la saison…
Jim

Les explications passionnées de Stéphanie

Il y a eu deux séances d’Heure du conte pour l’école en mai, pour rattraper celle qui n’a pas pu avoir lieu en avril à cause des vacances.
Michelle a raconté des histoires de brouille, de poneys, de chevreaux… et de loups bien sûr. A cette occasion, les deux classes ont pu rendre les livres empruntés lors de la dernière séance en mars, et en reprendre de nouveaux.
Et c’est Claudine, une nouvelle conteuse, qui a bien assuré la séance de fin de mois. Bienvenue au club !

Les arènes de Nemausus étaient à leur comble ce dimanche 5 Mai pour acclamer l’empereur Hadrien venu rendre visite à sa mère adoptive et au peuple fidèle de cette ville romaine renommée.
La puissance de Rome, alors, est immense et s’étend de l’Écosse au Maghreb.
En remerciement pour les hommages de son bon peuple nîmois, l’Empereur offre un spectacle relatant les exploits guerriers du célèbre Germanicus, époux d’Agrippine, père de Caligula et de Néron, qui a combattu et asservi les peuples barbares rebelles…
Magnifique spectacle mettant en scène de nombreuses légions romaines, d’agressifs barbares, un aigle facétieux, des cavaliers époustouflants et des gladiateurs combatifs.
La foule des spectateurs a été sollicitée pour participer au spectacle et a réagi avec ferveur.
Martin (12 ans)

Grâce à l’Aphyllanthe, nous avons eu la chance de profiter du spectacle Germanicus dans les belles arènes de Nîmes, et à prix réduit.
Ce spectacle était magnifique, il a duré 2h sans que ne nous voyons le temps passer. Les costumes étaient absolument incroyables, les acteurs de vrais passionnés et très impliqué. L’orateur était captivant tant pour les enfants que pour les parents. Le spectacle était interactif, ce qui l’a rendu encore plus intéressant. L’histoire, très bien ficelée, a maintenu le suspens jusqu’au bout.
Les arènes étaient quasiment pleines mais, l’organisation de l’événement étant très bien faite, nous avons peu attendu avant de pouvoir rentrer.
Petit plus : un service de boissons et de gourmandises était disponible à l’intérieur des arènes.
Audrey

Personne ne s’est inscrit pour le documentaire Fast Fashion – Les dessous de la mode à bas prix, de Edouard Perrin et Gilles Bovon organisée par l’association ARRU (voir notre article ici).

17 mai : conférence sur la géopolitique de Tintin
Une cinquantaine de personnes, dont 2 enfants, étaient présents

Jean-Paul Levy, avocat Honoraire, et Gérard Berry, président de l’Aphyllanthe, tous deux Tintinophiles distingués, ont décrypté, en duo et tout en humour, les premiers albums de Tintin à la lumière des problématiques géopolitiques à l’œuvre au moment de leur parution. En effet, les aventures du célèbre reporter au pays des Soviets, au Congo, en Amérique et en Chine (Le lotus bleu) sont révélateurs de la situation internationale du temps : la révolution d’octobre en Russie, la colonisation en Afrique, la Mafia italienne aux États-Unis, les puissances mondiales qui s’affrontent autour du trafic d’opium en Chine.
C’est avec Le Lotus bleu que Jean-Paul Lévy a conclu, cet album marquant un tournant dans l’œuvre de Hergé. En effet, le regard d’Européen colonisateur tout puissant et sans complexe du dessinateur s’est comme dessillé a partir de ce moment, et son personnage principal s’est alors vu attribuer plus de tolérance, et s’est mis à combattre les injustices de toutes sortes.
Un dernier mot a été dit sur les personnages secondaires que sont Milou, Haddock, Tournesol, Nestor, La Castafiore, et les autres, dont les personnalités quelque peu excessives, sont mises en relief par un Tintin très bon teint.
Une seconde conférence la saison prochaine, complètera le propos.

Samedi 18 mai la pluie a failli nous priver de la visite des dalles de Collorgues et Garrigues organisée par la mairie de Collorgues, dans le cadre des journées de la géologie. Ouf ! A 13h30 le soleil était là et nous aussi.
Nous étions 35 à 40 personnes, dont 17 adhérents (parmi eux 3 enfants) et un chien, autour du géologue Didier Nectoux, professionnel passionné et très pédagogue.
Prétendre que l’Éocène (période de notre planète comprise entre – 56 millions et – 34 millions d’années) n’a plus de secret pour nous serait prétentieux, mais quelques voiles ont tout de même été levés. A l’époque, la terre avait un climat chaud sans glace aux pôles, avec une grande diversité d’oiseaux et de mammifères. Ce sont eux qui ont laissé leurs empreintes dans la boue à Collorgues et Garrigues, qui étaient alors probablement des marais.
L’heure initialement prévue de durée de la visite s’est finalement étirée sur 2h30 ! Preuve de la richesse des informations et de l’intérêt que le groupe y a porté.
Marie-Claire

Le jardin du Mas de Tilleuls a été ouvert à la visite des adhérents et du public à nouveau en 2024. Cette année l’évènement s’est déroulé sous un ciel très variable mais une température somme toute agréable. Malgré le régime pluvieux que nous vivons dans le Gard depuis la fin du mois d’avril, nous y avons échappé ce lundi de Pentecôte.
Le public visiteur a été très divers. Il y avait des adhérents et amis de l’Association mais aussi quelques dizaines de visiteurs que nous ne connaissions pas. Des personnes sont venues de Nîmes, Alès, Flaux, Uzès, Anduze, En tout une cinquantaine de personnes (dont des enfants), dont plusieurs ont exprimé un intérêt pour d’autres activités de l’Association. Il y avait des passionnés de jardin, des photographes de fleurs, des pros du potager, des amateurs d’arbres, des fans des rosiers et pivoines et des amateurs de convivialité autour des gâteaux fournis par des bénévoles.
Malgré la séquence de pluie des jours précédents qui a bien entamé les fleurs, il y avait encore de beaux spécimens de rosiers et de pivoines.
Une journée bien réussie.
Jim


Les propriétaires remercient les bénévoles de l’Aphyllanthe qui les ont aidé en prêtant du matériel ou en apportant des gâteaux, ainsi que pour leur participation active au service, puis au rangement final.

Ciné des possibles du 13 juin

Ce documentaire au long cours (plus de 10 ans de tournage) explore le thème de la filiation, à travers le témoignage de Bouzid Kouza, un proche de Thomas Sankara, le président du Burkina-Faso assassiné en 1987.
Andreas Landeck et lui se rencontrent par hasard en 2000 à Berlin et se lient d’amitié. Plus tard, ils deviendront colocataires à Uzès et la parole se transmettra de l’un à l’autre tissant un lien de filiation choisie.

Bouzid Kouza, communiste algérien passé par la clandestinité dans son propre pays, fut journaliste puis conseiller politique de Thomas Sankara et de son successeur.

Andreas Landeck, jeune réalisateur caméra à la main, écoute le vieux révolutionnaire raconter la Grande Histoire, ce qui le pousse à se poser des questions sur sa propre histoire.

L’Histoire et leur histoire se croisent tout au long de ce film résolument engagé.

L’association uzétienne Fleur de bitume soutient la création artistique et sa diffusion en milieu rural. Depuis sa création en 2007, elle a soutenu un court-métrage et deux long-métrages. Elle est actuellement présidée par Marie Schenck.
Ses membres partagent un vif intérêt pour le street art et se retrouvent régulièrement pour faire de la musique.

Tarifs
Adultes-18 ans
Adhérents3 €offert
Non adhérents6 €6 €

Espace de vie sociale