Nouvelles et actualités du groupe de la randonnée de l’Association.
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Récit d’un week-end de randonnée

Intérieur de l’église de la Garde-Adhémar

Benoît, un résident local très connaisseur du patrimoine et de l’histoire du coin, nous a accompagnés le long de la matinée du samedi 28. Il a commenté l’église et le patrimoine bâti du village et, dans la forêt environnante, les cuves lapidaires. Ces cuves, taillées à même la roche calcaire, et utilisées de l’antiquité au 19e siècle, servaient à fouler le raisin avant le transport du jus. Notre matinée s’est ensuite terminée au Val des Nymphes, endroit encaissé entre 2 sources. Ce site était un lieu d’un culte gallo-romain aux déesses mères, puis un village médiéval. Aujourd’hui il reste une belle chapelle romane.

Après le pique-nique à l’abri, nous avons repris le périple pour terminer au café de la place centrale de la Garde-Adémar. Le séjour au café fut court car le mistral soufflait et les boissons chaudes ne suffisaient pas à nous réchauffer.

En soirée du 28 septembre le repas de groupe était dans un bistrot de Saint-Restitut.

La randonnée du dimanche partait du petit village de Réauville. Du parking nous sommes arrivés directement sur le rocher de la Vierge, curieux piton rocheux résultant de l’érosion différentielle des calcaires de différentes densités. Du haut du rocher : joli panorama du Ventoux au Vercors et la région de Grignan. Mais le mistral, encore lui, soufflait assez fort et il a fallu se tenir aux gardes corps pour apprécier le paysage.

Par la suite, une marche d’environ 8 km nous amenait au Monastère de la Trappe d’Aiguebelle. Ce monastère a une longue histoire que notre guide Jocelyn nous a expliqué avant de nous accompagner pour la visite de l’abbatiale, où se déroulait l’une des huit messes quotidiennes, et du mémorial aux martyrs de Tibhirine.

Le vent était tombé et après le pique nique nous avons repris le chemin sur environ 8 km pour retrouver nos voitures.

Sur 2 journées de marche c’était un total d’environ 29 km et 650 m de dénivelé.

Chaque participant devait s’occuper de ses frais de déplacement, d’hébergement et de ravitaillement mais l’Association ne fait pas payer la participation aux randonnées et les animateurs sont tous des bénévoles.

Tous les participants ont remercié Jocelyn qui a tracé les chemins, effectué des repérages en amont, retrouvé le résident local pour nous accompagner à La Garde-Adhemar et commenté les différents sites et conduit le groupe au cours des 2 jours. Daniel, pour sa part, a veillé à la sécurité du groupe.

A quand la prochaine ??

Partage de savoir : l’atelier rando

L’Association souhaitant impliquer davantage de randonneurs dans l’organisation de l’activité, a organisé une série d’ateliers destinés à expliquer les procédures de traçage et de transfert sur appareil portable.

Lors du premier atelier, en mars, l’animateur a exposé les principes d’organisation des sorties (distances, dénivelés, mailings, fréquence, consignes d’encadrement, consignes pour le marcheur, lieux de parking possible à proximité, etc).

Le second atelier a donné lieu à des travaux pratiques de traçage de circuits en utilisant un outil en ligne pour ensuite le transférer sur un appareil portable.
Il a également été question de la façon d’apprécier la difficulté d’un circuit en utilisant les cartes IGN, les outils de profil altimétriques et les photos aériennes.
A la fin de cet atelier, les participants ont été invités à préparer eux-mêmes un circuit sur des lieux qu’ils connaissent, afin de le proposer pour une sortie hebdomadaire du vendredi ou une rando à la journée du mardi.

Le récit d’un weekend rando

Le lieu était choisi depuis un moment : c’était Mende, petite ville et préfecture de la Lozère. Pas vraiment la porte à côté d’Aigaliers, mais nous avons organisé le covoiturage. Certains s’y sont rendus vendredi soir le 29 septembre, mais la plupart le samedi matin pour une randonnée partant à 10h30 sur le causse de Mende.

Avec une météo agréable au début, nous avons profité de l’air du causse et des points de vue spectaculaires sur la ville et la cathédrale de Mende. Vers midi, première difficulté : le long d’une route forestière en surplomb de la vallée du Lot et la ville de Badaroux notre tracé GPX nous disait de monter par un raidillon pour retrouver les antennes au point haut du causse. Sauf que : pas de raidillon – que de vagues sentiers à pic qui ne menaient nulle part. Nous nous sommes résignés à continuer sur la route forestière en cherchant une autre solution pour monter sur le plateau et, bonne surprise, nous sommes tombés sur un chemin très praticable qui montait en lacets sur le plateau pour retrouver le tracé GPX.

Un peu soulagés, nous décidons de prendre notre repas de midi sur un promontoire dominant toute la vallée du Lot. Après ces aléas, le sentier était sans difficulté, ni de dénivelé ni de tracé pour retourner aux point de départ. Ensuite nous nous sommes rendus au belvédère de la Croix du Mont Mimat, point de vue spectaculaire presque à la verticale de la cathédrale de Mende. Là, un petit groupe décide de descendre à Mende par un chemin de pèlerinage passant par un ermitage et un “chemin de croix”. Avec 300 m de dénivelé négatif, cela sollicitait quand même les genoux. Les autres ont rejoint la ville directement pour se préparer pour le repas de groupe.

vue sur Badarouxvue sur BadarouxLa MargérideLa vallée du Lot depuis de le causse de Mendepause déjeuner sur le causse de Mendela cathédrale et la cité de Mende depuis le causse de Mendele causse de Mende, regardant ver le mont Lozèreune pause à l'ombrel'obligatoire photos de groupel'obligatoire photos de groupele dolmen de chamgefègede retour du dolmen

Nous avions réservé au restaurant italien le Notto’s. En constatant l’animation de samedi soir dans ce restaurant on a compris que c’était la “place” de la jeunesse de Mende !

Dimanche à 9h30 le groupe s’est retrouvé dans le village de Changefège sur le causse du même nom pour faire un circuit d’environ 13 km. Le départ se fait à travers un village à l’architecture typique des causses – murs en pierre, toits de lauze, toitures en forme de coque de bateau ou chapeau de gendarme.

Après une visite au dolmen de Chamgefège (oui c’est écrit ainsi sur le cartes IGN), nous continuons sur les chemins ondulés du plateau. Abruptement on arrive sur le bord du causse et une vue plongeante sur le village de Barjac et la vallée du Lot. Nous sommes en réalité sur un point de décollage des parapentes. Personne n’a voulu sauter… Après quelques prises de vues, nous partons au sud avec le bord de causse à la main droite.

Après la pause déjeuner, nous entamons une longue descente assez douce sur la face nord du causse pour arriver au pied d’un sentier qui nous fait remonter à la chapelle de San Chaousou (Saint Joseph dans le parler local). Pour y arriver, il fallait cependant forcer les mollets car il s’agit d’une montée de 120 m de dénivelé cumulé à une pente moyenne de 25 %. Sous la chaleur inhabituelle de cette journée d’octobre nous avons eu du mal. Un temps de repos dans la fraîcheur de la chapelle a été plus que bienvenu. Chapelle qui n’est, en fait, qu’une façade maçonnée devant un abri sous roche, lequel a dû être occupé depuis la préhistoire.

le village de Changefège, toitures en coque de bateaule village de Changefège, architecture pierre et lauzesle village de Changefège, architecture pierre et lauzesle dolmen de chamgefègede retour du dolmenvue à l'aire de décollage des parapentes sur le causse de Changefègevue à l'aire de décollage des parapentes sur le causse de Changefègevue à l'aire de décollage des parapentes sur le causse de Changefègedépart de l'aire de décollage des parapentes sur le causse de Changefègesur le bord du causse de Changefègeforte montée vers San ChaousouLa porte de la chapelle San ChaousouDans la chapelle San Chaousou, en réalité un abris sous roche

Pour le retour au village, pas de surprise et fort soulagement d’avoir la montée derrière nous !