Tous les articles par Marie Fajardo

Un adhérent ouvre son jardin à la visite

Le jardin du Mas des Tilleuls sera ouvert à la visite des adhérents et du public le lundi 20 mai 2024 de 14h à 18h.

Ce jardin, créé à partir de 2001, offre plusieurs espaces distincts dont notamment une roseraie avec de multiples variétés, des pivoines, des iris, des arbres fruitiers et plusieurs arbres et arbustes rares.

Cette année, les hôtes des lieux vous accueilleront avec un salon de thé champêtre, préparé avec l’aide de quelques adhérents bénévoles.

Chacun aura le loisir de déambuler tranquillement pour apprécier le lieu, et il sera répondu avec plaisir à toutes les demandes ou questions botaniques.

Pour s’y rendre : 26 route de la Bruyerette, Gattigues, 30700 Aigaliers
GPS : Lat : 44.848854, Long : 4.322534
Localisation Google Maps : cliquez
Tarif : gratuit
Entrée : par le portail de la maison prés de l’angle de la RD125 et la RD715
Parking : au carrefour de la RD125 (route du Pont du Rieu) et la RD715 (route de la Bruyerette), ou derrière le cimetière de Gattigues.

Ciné des Possibles du 16 mai

En quelques décennies, la « fast fashion », ou mode jetable, a révolutionné l’industrie textile à bas prix. Après Starbucks sans filtre, l’équipe d’Arte a enquêté sur l’impact social et le coût environnemental d’un secteur qui ne connaît pas la crise.

Zara, H&M, Uniqlo et bien d’autres encore, sont à la mode
ce que le fast-food est à la cuisine.

Dans leur course perpétuelle à la nouveauté et aux profits, les multinationales de la mode ont consacré l’émergence d’une industrie de l’oubli. Une mode amnésique, tournant au rythme effréné des tendances de la rue avec des dizaines de nouvelles collections différentes chaque année, de médiocre qualité, à l’obsolescence programmée, épuisant les ressources humaines de leurs innombrables sous-traitants en Asie mais aussi en Europe occidentale, épuisant également les ressources naturelles, polluant les airs, les sols, les eaux, et les corps pour produire au final des millions de tonnes de déchets toxiques. Elles ont créé l’économie de la fringue jetable de l’hyper-consommation. Un modèle très profitable qui nous séduit tous. Une enquête sans concession sur les géants mondiaux de la confection.

Renouveler en permanence sa garde-robe sans se ruiner : rien de plus simple aujourd’hui. Tandis que les marques qui font le pari de vendre exclusivement en ligne se multiplient, l’achat de vêtements tient désormais pour beaucoup du loisir à part entière. Une tendance entretenue par les nouveaux acteurs de la fast fashion sur les réseaux sociaux qui, via un marketing subtil, rémunèrent les influenceurs qui placent leurs produits.

Les journalistes d’investigation Gilles Bovon et Édouard Perrin ont enquêté sur l’impact social, environnemental et sanitaire de ce commerce en plein boom. En Europe, aux États-Unis et en Inde, ils ont rencontré des acteurs du secteur et se sont infiltrés au cœur de l’industrie textile.

Riche de témoignages, leur documentaire dresse le bilan trop peu écoresponsable d’une industrie qui brasse des milliards.

Tarifs
Adultes-18 ans
Adhérents3 €offert
Non adhérents6 €6 €

Conférence : Tintin et la géopolitique.

Jean-Paul LEVY, Avocat Honoraire, Membre de l’Association Les Tintinophiles du Palais, donnera une conférence sur le thème TINTIN et la GEOPOLITIQUE.


Le monde dans lequel évolue le plus célèbre reporter de la planète est pour son créateur HERGÉ tantôt celui de la réalité, tantôt celui d’un imaginaire nourri du réel. En tout cas il s’agit d’un univers dans lequel se heurtent des puissances pour la conquête de territoires ou des pouvoirs qui se livrent à des luttes d’influences ; voilà qui recouvre la définition de la géopolitique.

Du Pays des Soviets en passant par le Congo colonial, de la Chine du Lotus Bleu aux crises entre la Syldavie et la Bordurie, du Pays de l’Or Noir aux révolutions du San Theodoros, TINTIN traverse les conflits, démasque les impostures, fait éclater la vérité et porte secours aux plus faibles.

En ce sens on peut dire que TINTIN évolue dans la géopolitique et que, partant de là, il existe une géopolitique de TINTIN ou, tout au moins, une géopolitique de HERGÉ.

C’est également la raison pour laquelle, parce que son créateur part de la réalité, symbolisée par l’emploi de la « ligne claire » dans la bande dessinée, celui-ci part toujours du réel, pour emmener son héros dans des aventures imaginaires, soit en le représentant dans un pays et une histoire ou une actualité réelles, soit en l’insérant dans un pays et dans un récit imaginaires, les deux étant toutefois construits d’après des éléments composites provenant de l’Histoire ou de l’actualité. 
C’est dans ce double univers géopolitique que Jean-Paul LEVY proposera à ses auditeurs de les guider.