La difficulté objective d’un circuit de randonnée dépend de plusieurs facteurs qui sont :
- La météo (températures extrêmes – moins de 0 C ou plus de 30 C, pluie, vent)
- la nature du sentier (ex. il sera toujours plus difficile de parcourir un sentier qui est plein de cailloux, encombré de broussailles, ou présentant des obstacles comme des gués, des barres rocheuses à monter ou à descendre. Il sera logiquement toujours moins difficile de parcourir un sentier essentiellement sur le plat et sans obstacles.)
- le dénivelé cumulé à la montée et à la descente
- la cadence établie par l’encadrement
- les pentes (montée et descente)
- la présence de passages aériens et des a-pics (nécessitant un surcroit de prudence).
Certains de ces facteurs sont mesurables avec des outils avant de parcourir un circuit (cartes papier, cartes et outils en ligne). D’autres ne sont connus qu’après avoir fait une reconnaissance.
Pour rendre de sujet encore plus complexe, la difficulté d’un parcours est très subjective et dépendante du randonneur. Le randonneur aguerri aura toujours moins de mal que le débutant et jugera un circuit moins difficile par conséquent. Un jeune aura typiquement moins de difficulté qu’une personne âgée. Un randonneur mal-chaussé ou portant des vêtements inadaptés aura souvent plus de mal qu’un randonneur bien équipé. Et ainsi de suite.
A l’Aphyllanthe, nous ne sommes pas des experts en cotation de difficulté de circuits et nous ne pouvons juger que par l’expérience de notre groupe de marcheurs. Or ce groupe existe depuis 2008 et a parcouru entre 400 et 500 circuits différents. Nous connaissons les Cévennes, la zone des garrigues, la presque totalité du département du Gard et un peu des départements alentour (Lozère, Ardèche, Avéyron, Vaucluse, Hérault, Bouches-du Rhône). De plus nous ne faisons que très rarement la reconnaissance de nouveaux circuits. Nous puisons nos circuits dans un ensemble de documents et cartes publiés par exemple par la Fédération Française de Randonnée, l’IGN, le département du Gard, les communautés des communes, d’autres départements limitrophes et des topoguides divers publiés par différents éditeurs (ex: Chamina).
Nous annonçons nos sorties à l’aide de cartes en ligne avec des infos permettant aux participants d’évaluer eux-mêmes la difficulté avant de participer. Parmi les informations publiées, se trouvent la distance de marche, le dénivelé cumulé à la montée et un profil altimétrique graphique. Si nous avons connaissance de difficultés particulières (a-pics, gués difficiles, pentes très élevées etc.), nous communiquons ces informations avant la sortie.
Nous publions également un “score” de difficulté qui est basé exclusivement sur des facteurs objectifs connus avant la sortie. Ce score est obtenu par un calcul numérique comme suit : D/4 + DN/200; où D=la distance de marche en km et DN = le dénivelé cumulé à la montée en m.
En somme, on accorde :
- un point pour chaque 4 km de marche
- un point pour chaque 200 m de dénivelé cumulé à la montée.
Pour les circuits de notre programme, cette formule donne des scores variant d’environ 2 à 9. Ensuite le circuit est classé comme ci-dessous :
- score de difficulté <= 3 : facile
- score de difficulté > 3 et ≤= 4: facile à moyen (ou intermédiaire)
- score de difficulté > 4 et <= 6 : moyen
- score de difficulté > 6 : difficile
Ce classement n’est en aucun cas une référence générale mais correspond néanmoins aux capacités moyennes observées dans le groupe des randonneurs de l’Aphyllanthe depuis 2009.
Tableau de classement à titre d’exemple
Classement de difficulté selon la distance et le dénivelé en appliquant la formule.